Céline, Line et Olivia se sont rencontrées à Genève en tant que collègues de travail au sein de la Fondation Antenna, qui œuvre à la conceptualisation, la production et la diffusion de solutions innovantes "lowtech" et "lowcost" afin de subvenir aux besoins essentiels des plus démunis du globe, dans une perspective de développement et d'autonomisation durables.
Issues de formations universitaires en Relations internationales et en Lettres, ou encore du milieu paramédical, c'est donc la cause humaine qui les a d'abord réunies, mais elles s'illustrent également par leur engagement pour l'écologie et le climat (Céline est co-présidente du Festival Alternatiba et du Festival du Film Vert de Genève, et membre du Conseil de la Fédération genevoise de coopération), le bénévolat associatif et solidaire (Line notamment), et la pratique et l'encouragement de thérapies dites "complémentaires" ou "alternatives" (Olivia).
Parce que le respect de l'humain et celui de notre planète serait incomplet sans le respect de la cause animale, elles ont fondé l'association FAKE FUR FOR SURE ! pour agir, localement à Genève, en parallèle du travail d'autres associations plus grandes et plus anciennes, sur les pratiques de consommation vestimentaire d'autant plus inacceptables qu'elles impliquent des crimes injustifiables, sans évolution visible des mentalités malgré des dénonciations annuelles, que ce soit au niveau des revendeurs ou des consommateurs.
Signalez votre refus des maltraitances animales ! Exigez de la fausse fourrure, refusez tout article qui en présente, consommez localement, surveillez impérativement la provenance et les conditions d'élevage de vos aliments, mangez moins (sinon plus du tout) de nourriture carnée…
Le vrai changement ne peut se faire par les lois,
il ne s'opère que par une évolution des comportements individuels puis collectifs.
Distinguez envie et besoin, le futile de l'utile, la production en masse de la pièce artisanale…
Il ne s'agit pas d'être parfait, nul n'est parfait…
Mais il n'est pas de crime éthique : consommez le cas échéant en conscience, et avec reconnaissance.
Découvrez nos 8 bonnes résolutions ici !
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... ET les bénévoles à nos côtés
2021
Chloé (graphisme)
Laís (Instagram)
Daniel de Radio Parole d'Animaux (chronique radio)
Julia et Manon (illustration)
Camille (site internet et Facebook)
Snezana et Méryl (couture)
Yassin (collecte de données, manutention)
Laetitia, Karine, Marc (diffusion de supports et pub)
2020
Chloé (graphisme)
Raffaella (actions de rue)
Laís (Instagram)
Snezana (couture)
Renia, Antonio, Hung, Rita, Éric, Chris, Priscila, Patricia, Liliya, Mengqing (traduction)
Angela, Hawa, Flora, Hung, Cyril, Nathalie (collecte de données)
Nathalie, Laetitia, Karine, Nadia, Alina, Shrimeti (diffusion de supports et pub)
Un tout GRAND MERCI à eux !
L'association à but non lucratif FAKE FUR FOR SURE ! est née du triste et amer constat que dans une ville comme Genève, l'automne venant, en 2018 encore, il fallait faire environ 12 boutiques (y compris grandes surfaces de prêt à porter, bien que certaines d'entre elles ont enfin opté pour le bannissement de la fourrure) pour trouver 1 seul modèle de doudoune basique sans un rebord de vraie fourrure sur sa capuche.
En effet, quasiment TOUTES les vestes d'hiver se voient depuis plusieurs années affublées d'un rebord fourré (renard, coyote, lapin, raton-laveur… pour "l'entrée de gamme" comme on dit, la liste s'étendant bien sûr aux espèces les plus valorisées et onéreuses), entièrement futile de surcroît, issu d'un commerce honteux dans lequel des animaux sont élevés dans des conditions sordides pour être vulgairement abattus sinon dépecés vivants (voir galerie).
Comptez les centaines de modèles par magasin, les milliers par villes, les centaines de milliers pour un pays comme la Suisse… les millions à l'échelle mondiale ! Chaque année, des millions d'animaux meurent pour notre simple coquetterie. Et nous ne parlons là que des rebords de capuche…
De telles pratiques sont injustifiées, et inacceptables, d'autant que le consommateur se retrouve presque dans l'obligation d'acheter de la vraie fourrure, à défaut de trouver une veste sans. Sans parler des pompons en lapin, bordures de gants, et autres décorations vestimentaires qui n'ont aucunement besoin d'être en vraie fourrure.
Et la réplique usuelle des commerçants qui vous disent "la partie en fourrure est amovible, vous pouvez l'enlever si vous n'aimez pas !", n'est pas une réponse : il s'agit d'un commerce à ne pas encourager, à ne pas tolérer. L'argument, sûrement vrai en partie pour les tout petits accessoires, voulant qu'il s'agisse de chutes de peau que l'on rentabilise et valorise ainsi, n'est pas acceptable: acheter la chute, c'est toujours encourager le commerce. La banalisation et le commerce de masse de fourrure qui en découlent ne sont pas acceptables.
Au 21e siècle, les imitations de cuir et de fourrure sont parfois bluffantes, et l'être humain doté de conscience n'a plus d'excuse pour ne pas y recourir en masse ; l'éventuel argument écologique (en outre apparemment fallacieux, voir les études de peta.org à ce sujet) à l'encontre de la production de fibres synthétiques ne saurait faire le poids face aux arguments éthiques, indiscutables.
Toutefois, ces fourrures synthétiques sont parfois si ressemblantes, qu'elles pourraient relancer la mode et le commerce de la vraie fourrure (parfois faussement étiquetée d'ailleurs) :
vigilance et port d'un signe distinctif (voir nos supports !)
sont dès lors importants pour sensibiliser et conscientiser les consommateurs.
Notre association vise, par la diffusion d'un signe de reconnaissance simple et sympathique (voir nos différents supports), à sensibiliser les consommateurs sur la cruauté et la futilité qui régissent de telles pratiques et un tel commerce, mais aussi les commerçants, pour que, à défaut de supprimer totalement la fourrure de leurs étals -notre association entend en effet rester une structure ouverte et réaliste : chacun a le droit d'aimer la fourrure et d'en porter (cf. infra: "notre ouverture")-, ils pensent à proposer au moins quelques modèles arborant de la fausse fourrure (qui ne soit pas de la vraie fourrure faussement étiquetée, ce qui est un autre problème encore, et démontre la bassesse des tactiques des fabricants pour écouler leurs stocks de peaux produites et acquises dans des conditions on ne peut plus opaques sinon illégales, et dans tous les cas sordides).
Naturellement, une vraie prise de conscience voudrait que la tendance soit à terme totalement inversée, avec 1 seul modèle –voire aucun !- arborant de la vraie fourrure par boutique (voir notre affichette spéciale boutiques).
Alors nous espérons juste et modestement contribuer à ce changement : nous pensons que c'est dans la patience et la douceur qu'émerge la conviction, et souhaitons simplement apporter notre pierre à l'édifice, dans le respect et l'admiration totale des entreprises longuement menées par les diverses associations militantes que nous soutenons naturellement.
Par extension, notre message porte également sur l'inutilité de l'usage systématique et à trop large échelle des plumes dans les doudounes (badge "Better without Feather !"), du cuir dans l'industrie vestimentaire ou décorative (badge "Better without Leather !"), d'un régime ultra-carné (badge "Vegan Fan !"), ou encore du recours abusif aux tests sur les animaux, et souhaite donc également sensibiliser les consommateurs à penser et conscientiser leurs achats d'articles et produits globalement issus du commerce animal, y compris dans l'alimentation ou les cosmétiques (voir nos badges).
L'association à but non lucratif FAKE FUR FOR SURE! vit des dons qui lui sont faits et des cotisations de ses membres.
En faisant un don ou en devenant membre, non seulement vous recevez en cadeau notre sac à l'effigie de l'association et/ou un ou plusieurs badge-s de votre choix (choix dans la mesure des stocks disponibles; voir modalités sous "dons et memberships"), mais vous contribuez à soutenir nos activités (production des sacs et badges, diffusion, frais de fonctionnement, maintenance du site internet et des réseaux sociaux, impression de flyers et autres supports, actions dans les rues commerçantes et auprès des responsables de boutiques et grandes surfaces).
Dans la mesure de ses moyens, l'association reverse également des montants de soutien à d'autres associations de défense et sauvegarde des animaux (domestiques ou sauvages).
Tous les membres de l'association sont bénévoles ; aussi toute aide sous forme de temps -notamment pour les actions dans les rues de nos villes ou de vos villes- et/ou sous forme de compétences est fort bienvenue: n'hésitez pas à nous contacter !
Enfin, notre vecteur de diffusion principal est le port des sacs et badges,
alors pensez à vous affirmer et les exhiber !
MERCI !
FAKE FUR FOR SURE ! n'est pas un repaire d'activistes extrémistes. Notre association respecte les goûts de chacun, et respecte notamment, dans une certaine mesure, la production d'éléments vestimentaires artisanaux, pour lesquels les animaux n'auront le plus souvent hélas pas moins été élevés pour mourir, mais dans laquelle la notion de "bien-être" et de respect animal puisse exister.
Ce qui reste, cela dit, toujours à vérifier, et devrait être une obligation morale de tout consommateur.
Personne n'est parfait, et nous ne le sommes pas non plus ; nous avons aussi quelques chaussures voire des sacs en cuir; nous les achetons en conscience, les portons avec reconnaissance, et les usons jusqu'au bout.
Nous considérons que jeter un vêtement ou un accessoire déjà acheté issu du commerce animal est la pire des insultes à l'animal sacrifié : portez vos achats, assumez votre souci (ou votre conflit !) éthique (badges "But I care" et "My last one I swear !"); revendez, donnez… Faites vivre ce qui a perdu la vie.
Nous encourageons donc à acheter en conscience, c’est-à-dire pas 3 paires par saison et uniquement des articles vestimentaires utiles et prévus pour durer, et pas des accessoires ou breloques qui ne justifient en aucun cas la mort d'un animal ; vous aimez le cuir et la fourrure ? alors privilégiez les achats de seconde main !
L'objectif est de couper court à un commerce inacceptable,
et pour cela
la SEULE arme est d'anéantir la demande.
Enfin, tout comme nous soutenons le végétarisme en ce qu'il refuse la mort d'un animal et/ou un système d'élevage, abattage, et commerce résolument inqualifiables dans 99,9% des cas, nous admettons que certains puissent aimer ou vouloir manger de la viande.
Pour cette raison, nous avons créé un badge "But I care", destiné aux personnes qui portent ou consomment des produits issus du commerce animal, mais le font en conscience, et avec une certaine modération, et souhaitent exprimer leur engagement par le port de ce signe.
Cela dit nous encourageons chacun à prendre conscience de ses besoins, et non de ses envies, et à restreindre sa consommation en fonction de son ressenti, en s'orientant au moins vers une forme de modération, en contrôlant scrupuleusement la provenance et les conditions d'élevage (plein air au minimum) et si possible d'abattage des animaux.
Au restaurant, ayez l'audace d'exiger des labels ! Demandez les provenances ! Prenez une salade si vous ne les obtenez pas !
Il FAUT couper la chaîne de ces commerces honteux,
et la seule personne qui puisse le faire c'est le consommateur,
DONC c'est VOUS.
Parce que les animaux sont totalement innocents, et n'ont pas les moyens de se battre contre nos outils, nos produits, et nos armes; parce que ce combat est déloyal.
Parce que les animaux sont doués de sensibilité, au même titre que les humains.
Parce que saisir l'existence de la conscience animale, c'est ouvrir sa conscience d'humain.
Parce que quand on aime vraiment son prochain, on comprend que défendre un animal ou un humain c'est la même chose.
Parce qu'enfin, et si besoin pour les plus pragmatiques, en protégeant la nature et les animaux, on protège aussi l'humain (il a fallu quelques catastrophes mais on commence à le comprendre…).
MERCI !
Rue des Vollandes 5
1207 Genève
Tél. + 41 76 452 13 57